Extraits de l’interview de Sigourney Weaver – Harper’s Bazaar – octobre 1996

La Jeune Fille et la Mort a marqué un tournant pour Weaver – Elle avait déjà reçu trois nominations aux Oscars, mais dans La Jeune Fille et la Mort elle montre une nouvelle étendue de son art et une nouvelle force…

« Quand j’étais une actrice moins expérimentée, je voulais savoir ce qui allait se passer dans une scène, » dit-elle, » mais pendant La Jeune Fille et la Mort, je sentais que j’oubliais ma tête et c’était très excitant de n’avoir aucune image de la façon dont la scène allait se dérouler. Avec ces grands rôles, c’est comme si vous capitulez et vous aissez le rôle vous emporter. On y prend goût – c’est le pied. »

Le résultat de cette approche plus instinctive, dont elle accorde le bénéfice au coach Jack Waltzer et aux encouragements de son mari, est que Weaver soit, dit-elle, « retombée amoureuse de ce que je fais. »